IL A FAIT LA UNE POUR AVOIR PRECIPITE LA FIN DE NOIR DESIR. MAIS IL VAUT BIEN PLUS QUE ÇA.

Un guitariste d’exception
Si Cantat était l’âme charismatique de feu Noir Désir, le son du groupe, clairement c’est Sergio. Exemple avec Tostaky, ce riff caractéristique et cet ahurissant solo final. Puis plus tard avec son pote syrien Khaled Aljaramani pour Interzone et ce dialogue guitare/oud.

Un militant de l’ombre
Celui qui est à l’origine du titre de l’album Dies Irae (« Jour de colère ») multiplie les collaborations humanistes : participation au collectif Liberté de circulation, ateliers musicaux avec des détenus, mise en musique de textes engagés, etc.

Un homme libre
S’il a préféré mettre un terme officiel à Noir Désir en novembre, il en était déjà le membre le plus insaisissable. Touche-à-tout, Sergio a goûté au projet solo, à la musique orientale, au style musico-littéraire, au hip-hop avec la Rumeur et enfin au free rock transgenre avec Zone Libre.

Zone Libre feat. Casey & B. James,
le 14 avril à l’Antipode, à Rennes

(photo : DR)