Pour son Astrococktail, le toit de la Carène a fait le plein. Particulièrement attendu, le groupe La Femme a rameuté du peuple, pour preuve la file d’attente au pied de l’escalier.
La Femme fait fantasmer : excitation sur leur titre Sur la planche, tournée US à l’arrache, âge insolent (à peine 20 ans de moyenne d’âge), clip X, indépendance (pas de tourneur, pas de label, pas de manager). “Depuis notre tournée aux Etats-Unis, nous sommes pas mal demandés. On a rencontré du monde, mais on préfère gérer tout nous même et rester libres. Même si c’est parfois chiant de ne pas avoir quelqu’un pour organiser tout ça. Là, par exemple, on ne sait pas encore comment on rentre sur Paris…”, expliquent la bande.
Marlon, Sacha, Sam, Noé et Clémence (originaire de Quimper) jouent une synthpop marquée par les années 1980 (Jacno, Marie et les garçons sont cités quand vient la question des principales influences). Esthétique rock et esprit punk, La Femme a justifié sa présence à l’électronique Astropolis en multipliant les montées et les boucles.
Chantant en français (“les groupes français de rock qui chantent en anglais, c’est souvent naze”, nous confie Marlon), La Femme s’habille d’histoires estivales, de refrains débiles (“Prends le bus, prends le bus… ANTI-TAXI!!”) et de paroles plus morbides (Françoise).
Après Astropolis, le groupe se prend dix jours pour finaliser son premier album qui devrait sortir au début de l’année 2012. En attendant, une petite tournée française est calée. Avec notamment une date à l’Antipode de Rennes à l’automne.