PASSE EN PROFONDEUR, DÉCALAGE, CENTRE EN RETRAIT ET BUUUUT !!! JOUEURS, BANC DE TOUCHE ET PUBLIC EXULTENT, LA SONO DU STADE SE DÉCLENCHE. TROIS CLUBS BRETONS EXPLIQUENT LEUR CHOIX MUSICAL.

STADE RENNAIS
Le tube 80’s I just can’t get enough de Depeche Mode a récemment remplacé la bombarde de Merzhin utilisée jusqu’alors. « C’est un clin d’œil, explique Malo Rousselin, chargé de com’ du club. On a emprunté cet air entendu à Glasgow lors d’un match européen. » Marrant quand même d’entendre des paroles aussi hot – « ça devient de plus en plus chaud, c’est un amour brûlant, et j’ai l’impression que je n’en ai jamais assez » – dans un stade. L’expression “la mettre au fond” pour parler d’un but n’a jamais fait autant sens.


STADE BRESTOIS
Grégory Pelleau, speaker du stade Francis Le Blé : « Lors des buts, je mets quelques secondes le jingle qui fait po-polo-popo-lo-po. » Soit le tube Seven Nation Army des White Stripes, dont l’air est détourné depuis des années dans le monde du sport et du foot en particulier. Une suite logique mais pas tellement moins agaçante au « lô lô lô lô lô » de l’hymne I will survive, qui a accompagné la victoire des Bleus en 98. « Ce qui plaît aussi, c’est le thème de Pirates des Caraïbes en version techno à l’entrée des joueurs. » À l’abordaaaage !


EN AVANT  DE GUINGAMP
Révolution au Roudourou. Christophe Gautier, nouveau dir’com’ du club, a décidé de moderniser la playlist du stade. « Il n’y avait que des trucs bretons, on est un club de terroir mais c’est bien de varier. Les joueurs étaient demandeurs de trucs festifs. » Pour la musique de but, Viva La Vida de Coldplay a été choisie (aïe). Comme pour Rennes, c’est un emprunt : « C’est utilisé à Hambourg. » S’il décide de changer, Christophe Gautier a déjà une idée : « Where the streets have no name de U2. La version live, celle qui pète. » R.D