Dans la pièce Capilotractées, Sanja et Elice se suspendent par les cheveux. Tout va bien les filles ?
Comment on se lance dans une pièce ayant pour thème le cheveu ?
A la base, nous sommes parties de la discipline circassienne (la Circassie est une région du Caucase, ndlr) de la suspension par les cheveux. C’est une pratique traditionnelle qu’on trouvait belle, surprenante et un peu bizarre aussi. C’est assez fou au final. Et plus on travaillait notre spectacle, plus on commençait à développer cette thématique du cheveu.
Culturellement, le cheveu est en effet un élément particulier…
Les cheveux veulent dire plein de choses. Qu’ils soient courts ou longs, ils symbolisent différents attributs : la féminité, la virilité, la puissance… Et puis c’est une matière complexe, qu’on peut considérer à la fois comme morte et vivante.
Dernière chose : ça fait mal ?
Bien sûr. Surtout au début, même si on s’habitue. Mais toutes les disciplines du cirque font mal : aux pieds, aux bras, aux mains… ça demande beaucoup d’entraînement. Chez nous, ce sont surtout les muscles du cou qui travaillent. C’est ça qui retient tout le poids du corps.
Les 10 et 11 février au festival Circonova
au Théâtre de Cornouaille à Quimper
JEU-CONCOURS : quatre places à gagner pour la soirée du 11 février.
Pour participer : jeu@bikinimag.fr
(avec nom, prénom et ville)